Je suis actuellement en train de lire un livre, qui depuis quelques semaines est devenue ma nouvelle « feuille de route », qui s’intitule « Mon année du OUI » de Shonda Rhimes. Depuis les premières pages de ce livre, (et jusqu’à la fin surement, je ne l’ai pas encore fini, car je suis encore en train d’écrire, au lieu de le finir), ce livre m’apprends et me révèle beaucoup de choses sur moi-même et sur la perception que j’avais du monde, mais surtout, sur celle que je devrais avoir désormais.
Dans ce livre, Shonda nous apprend beaucoup de choses, surtout sur nous les femmes, comme : nous ne savons pas dire non aux gens et situations qui nous font du mal, nous ne savons pas accepter les compliments, nous ne savons pas reconnaître nos succès, nous ne voulons pas reconnaître que nous nous faisons aider… et plein d’autres choses. Depuis que j’ai lu le livre, ça a été comme une nouvelle thérapie. Donc, aujourd’hui, pour ne pas plagier cette auteure, mais en reprenant ses propos et ses conseils, à partir d’aujourd’hui, ce sera mes années #Badass !
Je vais éviter d’étaler ma vie depuis que je suis petite (je le ferai peut-être quand je me déciderai à écrire un livre comme Shonda ), mais je ne détaillerai pas non plus le parcours par lequel je suis passée, les épreuves, les obstacles, les défaites, les moments de faiblesses, et même les passages au désespoir (ceux qui me connaissent bien sauront de quoi je parle). Et pourtant et malgré tout, je suis là. Ici et maintenant. Avec une grande fille (qui grandit plus vite que je ne le pensais), un boulot dans lequel je m’éclate, des amis qui me rappellent à quel point la vie vaut d’être vécue comme il se doit.
Comme je l’ai dit, il n’est pas facile pour moi de m’ouvrir autant, mais cela fait toujours partie de ma thérapie (je crois). La vie n’est pas toujours rose, le combat n’est pas fini, mais je sais que si j’ai accompli tout ce que j’ai accompli jusqu’ici, c’est parce qu’au fond de moi, y a une guerrière qui veut gagner cette guerre. Durant un long moment, j’ai eu ma bataille interne, je vous parle très souvent de #MoiEtMesAutresMoi, ce n’est pas juste un hashtag, choisi au hasard, pour amuser la galerie. C’est un réel combat entre tous les aspects de moi-même. Je n’ai pas encore trouvé la version parfaite de moi-même, et j’espère ne jamais la trouver (je sais qu’elle serait d’un ennui monumental), mais toutes ces bribes de ma personnalité, font que tous les jours je tiens debout, et surtout j’avance. Merci Shonda, de m’avoir rassurée, je ne suis pas une extraterrestre (enfin, si un peu). Merci de me permettre d’être imparfaite. Merci de me faire accepter le fait que « quand je réussi sur un aspect de ma vie, j’échoue forcément ailleurs », merci de me dire que je ne suis pas une maman modèle, et que je ne le serais peut-être pas, merci de me donner raison de détester les réunions des parents, merci de me permettre de reconnaître que quand je fais du bon boulot, c’est grâce à moi, mais pas au hasard. Merci de me laisser avoir des amis qui me disent en pleine gueule des « dégueulassités » et qui pourtant sont toujours là. Merci de me laisser être MOI.
Il y a quelques années, une de mes thérapies avait été d’écrire un film court sur un épisode sombre de ma vie. Ça a été un petit pas, mais un pas quand même qui a contribué au fait que j’en suis là. Depuis que je suis sur les réseaux sociaux également, je débite un tas de trucs, parfois anodins pour certains, mais pourvu de sens (sur le moment , ou plus tard), reconnaissable depuis quelques années par mon #JeSuisMaladeEtJeNeMeSoignePas. Et je le redis souvent aussi "quand je me relis, je me redécouvre, et je m’aime un peu plus à chaque fois". Oui, je ne vais pas attendre que d’autres me disent qu’ils m’aiment, non, JE M’AIME, (et ce n’est pas de l’égocentrisme me dis Shonda). Je m’aime pour tout ce que j’ai fait et ce que je n’ai pas fait. Aujourd’hui, je reconnais et je sais, je vais me le dire : Je suis ma propre inspiration ! et voila l’image que je voudrais que ma fille retienne : Etre une femme, n’est pas être un maillon faible. Mais être une femme n’est pas non plus être infaillible. Etre une femme, c’est être cette personne que l’on est, avec nos peurs, nos doutes, nos échecs, nos succès, nos larmes, nos rires. Etre une femme, c’est s’épanouir avec toutes ces forces en nous, qui sont enfouies et qui se déchirent entrent elles
Oui, JE SUIS MA PROPRE INSPIRATION, #Follasse et #Badass à souhait !