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Politiquement vôtre

Une nouvelle page s'inscrit pour Madagascar après les éléctions présidentielles de ce 07 novembre 2018. Enfin, quand je dis nouvelle... c'est à prendre avec précaution, car finalement, ce sont d'anciens candidats qui briguent la place suprême à la tête de l'Etat. 

Des élections aux allures de combats. Une guerre où tous les coups sont permis.  

Mercredi 07 novembre 2018, les citoyens sont appelés aux urnes pour élire le 2ème président de la 4ème république. (Le 16ème depuis le 20 juin 1960 - Transition comprise). 

Je ne suis pas une analyste politique, je n'ai pas fait d'études politique, et je n'ai même pas été journaliste politique. Ici, je livre donc juste mon opinion sur les dernières élections présidentielles que nous avons faites. 

 

Dès l’annonce de l'ouverture des dépôts de dossiers pour les élections, plusieurs personnes se sont ruées aux porte de la Haute Cours Constitutionnelle. 36 personnes se sont proposées pour être la solution, et être LA personne qu'il faut pour sortir Madagascar de sa situation actuelle. Depuis, 3 candidats étaient présentis favoris: Hery Rajaonarimampianina, président sortant. Andry Rajoelina, Président de la Haute Autorité de la Transition, et Marc Ravalomanana, ancien président de la république, destituée par Andry Rajoelina en 2009. 

Marc Ravalomanana.gifDurant près de 1 mois, tous les candidats étaient officiellement entrés dans une guerre, préparant les électeurs pour le scrutin final 07 novembre. tous les moyens étaient bons: grosse communication, déplacement, démonstration de force, et même: Petite remue de couteau dans les plaies. Qui qu'il soit, chacun a un peu rappelé aux autres: Qui a mis Madagascar dans cette situation? Qui est responsable? Donc: pour qui ne faut-il pas voter. 

Le jour -J, malgré les anomalies au niveau des listes électorales, les soucis matériels de certains bureaux de ventes (dans les lieux reculés), les horaires non respectées pour l'ouverture des bureau (préparations faites par la CENI) les votes se sont déroulés sans incidents majeurs. 

Dès les premières heures, à l'annonce des premiers résultats non officiels, et partiels de quelques bureaux de vote, il était annoncé que le candidat n°13, Andry Nirina Rajoelina menait les scrutins (provisoire toujours, rappelons-le). Suivi de très près par Marc Ravalomanana (n°25), et finalement, Hery Rajaonarimampianina ne figure même pas parmi ceux qui se feront rembourser les 250 millions d'ariary de caution (moins de 5% des suffrages). Aussi, les "partisans purs et durs et fanatiques aveugles" des candidats se lancent à coeur joie sur les attaques de tous genres (bien évidemment pas très souvent fondées.) 

Arena.jpgMais force est de reconnaître, Andry Rajoelina s'est très bien préparé pour ces élections. Dès la fin de la transition, il a fait silence radio, et s'est retiré du tableau actif politique de la Grande Île, laissant ses partisans presque "comme orphelins", et laissant ceux qui étaient sur le terrain mener tous les combats. Mais visiblement, il était en retrait, pour mieux bondir. Il va sans dire que sa compagne a été mûrement réfléchie, et les stratégies étaient bien définies. Ce qui a payé. (je me base sur les chiffres).

 

A coup de communication, il a commencé par s'adresser à des cibles bien définies. Conscient que la génération 2000 seront majeur cette année, il fait monter son fils "Arena" au créneau, et fera effectivement tilt aux yeux des jeunes, qui voient donc en lui, "Le fils de notre futur président". Puis, sans conteste, Andry Rajoelina a su se rapprocher des "petites-gens", de la masse population, des bas quartiers diront nous plus directement. Choix stratégique, car effectivement, la population de ces quartiers sont nombreux. puis il fait un clin d'oeil à la communauté catholique, et fini également par toucher la gente féminine en laissant sa compagne, Mialy Rajoelina, s'adresser aux électeurs. 

 

Ayant les moyens (matériels et technique) le candidat n°13 a également mis à contribution ses capacités de communicateurs et d'organisateurs événementiel. A chacun de ses déplacements, il ne se sépare jamais de ses projections sur grand écran des "Projets futurs en 3D". Bref il a su vendre du rêve à ses partisans, et surement a fait de nouveaux adeptes grâce à cette stratégie. 

 

Mialy.jpg

Le train est engagé, en tous les cas, il n'y a plus possibilité de revenir, l'essentiel actuellement, c'est de faire focus sur les actions à entreprendre pour le 2ème tour (si 2ème tour il y aura, nous sommes toujours, je le rappelle,  avec des résultats très partiels). 

 

Alors, que l'on roule pour Andry ou pas, à vos Marc, prêts... partez pour les prochaines étapes!!! 

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