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  • Jérémia, l'art au bout des doigts

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    Un beau visage, une belle forme, un beau charisme , et dans tout cela, une tête bien remplie. Jérémia Jonathan Lazasoa Rasolofondraibe, a depuis son enfance baigné dans l'art. Très jeune, il prends déjà son crayon et dessine quelques esquisses ici et là, et a 20 ans il décide de prendre des cours de dessin au CGM anlakely. Depuis, il a développé lui même son oeil artistique et expose ses oeuvres dans les cafés et restaurants. Bien que passionné, il n'a cependant jamais fait d'exposition en solo, mais s'est souvent associé à d'autres artistes dans des collectifs.

    Conscient de son potentiel pourtant, Jérémia exploite ses talents sous d'autres formes et à une échelle plus grande, et plus commerciale aussi. Il a integré depuis 2008 la boite NovoCom Ogilvy et devient graphiste pour des planches publicitaires.

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    A coté de sa passion pour le dessin , Jérémia a également la musique dans le sang. Il commence par quelques notes en 1999, et fini par prendre des cours chez Tovo Andrianandraina. Mais il a plus un penchant pour la musique rock, et décide ainsi de quitter les cours pour apprendre de lui même. Totalement autodidacte, il crée le groupe « L'Imby » en 2009, avec quelques jeunes de son entourage, et y tient la place du lead guitare. Aujourd'hui, ces 3 guitares éléctriques et ses 2 guitares seches sont ses plus précieuses confidantes, et son crayon son fidèle gagne pain. Jérémia est ainsi la preuve que belle gueule ne rime pas forcément avec tête vide.

     

  • Art et culture du beau

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    « Le goût est dans la nature, et c'est comme les couleurs, ça ne se discute pas ». Certes, mais il est quand même une notion commune du Beau. Est « Beau » « ce qui plaît universellement et sans concept » ou encore « la forme de finalité d'un objet en tant qu'elle est perçue en lui sans représentation de fin »(Kant). Et l'art est souvent le moyen le plus approprié et le plus utilisé pour représenter le Beau. Donc l'art doit être beau, même si ce qui est beau n'est pas forcément de l'art.

    Dans la société de consommation actuelle, ces deux mots perdent de leur sens, et ne trouvent plus leur place dans le monde du showbiz qui a pris la place des valeurs artistiques, culturelles et morales de l'Homme. Aujourd’hui, les « artistes » font du business, ils ne créent plus, ils se contentent de réécrire et transcrire, les « artistes » copient, plagient. Et dans les rares cas ou ils créent, ils dénigrent et offrent des produits d'une qualité médiocre qui dépasse l'entendement. Pas la musique, pas les paroles, pas les arrangements n'inspirent la définition de l'art. Mais , il paraît, c'est ce qui se fait quand on veut devenir « Artiste ». rien ne compte que de vendre, mais comment est-il également possible de vendre la médiocrité, et pire, comment peut-on accepter d'en consommer? Un de ces « prétendus artistes », très vu en ce moment a dit haut et fort, « Peu importe ce que je dis, comment je le dis, et même si je choque peu importe, je m'en fous le seul but pour moi, c'est de me faire un nom et être célèbre, qu'importe le prix et le manière d'y arriver ». Est-ce là la valeur actuelle de notre monde culturel? Suis-je la seule à m'indigner face à cette invasion massive du n'importe quoi? Je serai bien triste de savoir que oui, mais dans mon for interieur, j’espère que d'autres comme moi aspirent à une autre image qu'est l'art de mon pays, la culture de ma grande île et les valeurs de ses Hommes.

     

    Je ne suis pas un artiste, mais je vis dans l'art, je ne suis pas un agent culturel, mais j'ai de la culture. Et ma culture ne me permet pas de dire que tout ce qui est dit plus haut soit de l'art.