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« Metal in life, Lethal in Live ». Telle a été l'intiltulé du concert qui s'est tenu au théâtre municipal Isotry samedi dernier. Un événement, qui d'après ces quelques mots, devait promettre. Quatre groupes à l'affiche, Sahedena, Eternely, Mania et Iniah. Quelques noms déjà connus, mais avec de nouveaux éléments et une nouvelle formation quand même.
Depuis que rock est rock à Madagascar, les groupes et le public devaient très souvent, pour ne pas dire tout le temps, faire face et supporter les imperfections sonores. Samedi, le rock n'a donc pas failli à sa réputation. Dès le départ, la fausse note a été marquée par un retard considérable. Devant commencer a 14h30, le concert a accusé une bonne heure de retard. Et , comme les groupes ont mis autant de temps à monter sur scene, on s'attandait au moins à du bon son. Ce qui n'en était rien. A 15h35, le 1er groupe fait son apparition, mais semble -t-il, c'est encore l'heure de la balance, test de guitare à gauche, essai des effets à droite, coup de baguettes par-ci par là... une bonne quinzaine de minutes , avant que les premières vrai notes d'un vrai morceau ne retentissent.
Mais là encore, entre chaque titre, un appel au micro « retour batterie s'il vous plait », « montez le son de la guitare », , « reglez le son de la basse », « les riffs sont inaudibles », le micro du lead vocal n'est pas des meilleurs... et ainsi de suite.
Jusque là, on aurait pu croire que le 1er groupe aura donc été un cobaye pour le chek sound. Mais , comme à chaque fois également, changement de groupe équivaut à changement de son, et de réglage. 10 minutes de plus pour installer les nouvelles guitares, regler le son, se mettre bien en position. Ça démarre plutot bien pour cette deuxième formation, mais dame imperfection n'est jamais bien loin. Voilà l'ampli de l'une des guitares qui lache, que des hommes, en combinaison, et avec une lampe torche parcours la scene, on ne sait trop pour quoi, pour qui, pour aller où... au beau milieu d'un morceau, la fiche d'une des guitares se débranche, et voilà un jeune homme qui continue à jouer ses notes, comme si de rien n'était, ne se rendant compte de rien... Bref, ç'aurait pu faire le best off d'une vidéo gag. Les autres groupes ont eu , eux aussi leurs lots de réglages de sons, et quelques petites retouches à gauches et à droites, des minutes interminables à trouver le bon son. entre les larsens, les amplis qui lachent, les guitares quasiment inaudibles au moment des riffs et des solos, l'énervement a bien eu le temps de s'installer aussi!!!! et dans tout cela, bien évidemment, les lumières médiocres et presques inutiles.
Le rock, particulièrement le métal, est une musique marginélisée, et très souvent montrée du doigt, et ce , pour diverses raisons. Mais quand les prestations ressemblent le plus souvent à cela, il y a vraiment de quoi. Alors, « Lethal in Live » a été une occasion de dire que le métal n'est pas mort, mais a juste fait silence. De notre coté, on aurait préféré un silence plus constructif, mais au lieu de cela, les imperfections se sont cumulées. Alors oui, le métal n'est pas mort, mais il survit, et pire, il ne s'est jamais amélioré depuis. Franchement, après tant d'années, la mention serait:«Décevant, Peut mieux faire »