Il est vrai que tu as été une des plus belles choses qui me soient arrivées. Il est également vrai que longtemps tu seras gravé. Et Nombreuses en sont les raisons:
Je me croyais à l'abri de tout danger. Je pensais « c'est rien, c'est beau, et ça va passer ». Alors, j'ai tenté de me convaincre que j'étais forte. Et oui, je l'étais, mais je ne le suis plus. A trop vouloir jouer avec le feu, on fini par ce bruler. Et comme on dit, les conséquences ne viennent qu'après.
D'accord on a essayé, on a joué, on a fait semblant, et puis finalement, le tout a changé . Je ne blâme que moi, rassures-toi, je ne t'en veux pas. On a passé un accord, c'est moi qui aies enfreint la loi, et qui suis passée au-delà. Mais il n'en demeure pas moins que les raisons viennent de toi. Je ne suis pas née de la dernière pluie, pour dire que j'ai bu toutes tes paroles, mais quelques goutes me sont tout de même parvenues. J'ai quitté le collège il y a longtemps également, ce n'est donc pas avec des yeux d'adolescente que je te regardais agir devant moi. Mais il n'empêche que j'admirai ta façon de te comporter avec moi.
Et justement, je t'en veux pour tout ce que tu n'as pas dit, et que j'avais compris. Pour tout ce que tu n'as pas fait, et que j'ai pourtant appris. Ce n'est ni de la bouche des autres, ni des rumeurs qui circulaient. Non, tout m'a été révélé par TOI. Le TOI qui me parle inconsciemment, le TOI qui me souris sans le vouloir, le TOI qui prend soin de moi, sans l'avouer, le TOI qui tient à moi et qui le nie si bien. C'est pour toutes ses raisons, qui font qu'aujourd'hui je suis à terre.
J'ai poursuivi le jeu, abattue toutes mes cartes, mais je me devais d'y mettre fin. Pourquoi me diras-tu? Justement parce que c'était toi, et que c'était moi. C'était ce NOUS qui n'allait jamais l'être qui m'a poussée à tout arrêter.
J'ai joué, je me suis brûlée. Je me croyais forte, je me suis blessée. Je pensais être à l'abri, j'ai fini par t'aimer. Et non pas que tu aies été une erreure dans ma vie, mais le « fruit défendu » auquel je n'aurai jamais du toucher.
JKS
Octobre 2008