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Dur dur d'être CETTE femme


Femme Journaliste - Femme seule?


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« Il n'y a pas de sot métier », « le travail c'est la santé »,... autant d'arguments qui convaincront le commun des mortels (normalement constitué) de se lever tous les matins pour aller « au travail ».

Certes, travailler est une manière d'exister, de faire partie de la société, mais dans certains cas, il vous coupe également de la société, de VOTRE société. Ce n'est ni un reproche envers ce qu'est mon métier, ni même une pensée malheureuse, mais juste un constat des faits.

Être journaliste, il faut vraiment le vouloir pour le faire. Parce que déjà, avouons-le et arrêtons de nous faire des illusions, ce n'est pas grâce à ce métier que l'on espèrera faire fortune. Être journaliste relève d'un réel amour du métier (avis à ceux qui le méprisent et qui en donnent une image dément!! grrrrrr!!!). Être journaliste, c'est être patiente et passionnée. C'est avoir du temps, c'est être disponible, c'est être curieux, être à l'affut d'une moindre information. Et face à toutes les exigences du métier, être journaliste a ses conséquences.

Pour une femme, c'est un style de vie que les hommes n'aimeront pas forcément. Pour eux, la femme est celle qui reste à la maison, qui s'occupe du foyer, des enfants, … et de lui bien évidemment. Mais pour les esprits plus évolués, la femme peut (et/ou doit) travailler, mais plutôt : être commerciale, être professeur, être banquière, être bureaucrate, au mieux être à la tête d'une boîte! En somme, avoir un travail dans lequel, ils pourront toujours cerner, (inconsciemment) nos activités. Alors qu'une journaliste, c'est une femme de tête, une femme intellect, une femme libre, aussi bien de pensée que d'activité, autonome, disponible et toujours en déplacement. C'est une femme qui pourrait même se suffire à elle – même. Situation que les hommes supportent mal en général. Et plus la femme sera passionnée, plus les écarts vont se creuser.

C'est peut-être pour cette raison, que de plus en plus de femmes (réellement passionnées par le métier) se retrouvent seules aujourd'hui. Ce n'est guère une affirmation gratuite, ni même une conclusion hâtive, mais un simple constat. Et croyez-moi, j'en connais. Pour le grand malheur des foyers seul une poignée de main parmi les hommes pourront nous supporter, et encore, faut-il qu'ils soient eux-mêmes dans le métier, ou avoir des activités rattachées ou au mieux et pour notre plus grand plaisir, il faudrait qu'ils soient les plus tolérants, les plus compréhensifs et des plus complices!!!


Être journaliste, aimez d'abord le métier. Puis réfléchissez-y à deux fois. Car ce pourrait être un choix professionnel lourd de conséquences dans la vie personnelles.


JKS

17 juillet 2009

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