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  • Dadee Andrianaivoson, de l'Ombre à la Lumière

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    Il a baigné dans le monde de la musique depuis sa jeunesse, et reste un acteur actif de la culture. Si longtemps il est resté derrière les autres, et s’est consacré à promouvoir les jeunes talents ainsi qu’à défendre les idées prometteuses, aujourd’hui il a décidé de faire connaitre une autre facette de lui, à travers un album en solo. Lumière sur le parcours de Dadee Andrianaivoson dans le tableau culturel du pays.

    L’homme fort de l’ombre.

    Dadee Andrianaivoson est un nom qui circule depuis un bout de temps dans le monde culturel et particulièrement de la musique à Madagascar. Mais depuis il a toujours été associé à d’autres noms. Dans ses débuts, ce fut « Dadee de L.A Doudh », groupe de rock qui a eu ses heures de gloires vers la fin des années 90 et dans lequel il tenait le rôle du bassiste. Depuis le début des années 2000, période à laquelle le groupe a décidé de se taire, Dadee est passé derrière la scène. Il est à l’origine de plusieurs plateformes et collectifs culturels. Ainsi, Dadee Andrianaivoson a été associé à Itamaso, Kulture L, Andalana et bien d’autres. Pendant quelques années, il a ainsi consacré ses journées, et souvent ses nuits, à produire d’autres groupes. Quelques compilations sont sorties du projet Andalana Music, et de jeunes groupes ont même pu se faire un nom grâce à ce dernier, pour n’en citer que Moajia , NaTaA dB ou encore Krutambull qui a fait son passage au sein du collectif. Passé maître en la matière, Dadee Andrianaivoson a su tracer un chemin pour ces jeunes groupes, et a su inculquer à plus d’un l’envie de chercher plus loin que ce que la masse commerciale offre. Aujourd’hui, il a pris la décision de marquer ses propres repères et de laisser les traces de ses propres émotions. Ainsi est né « PARAMOUR ».

     

    PARAMOUR
    Ce n’est pas une idée nouvelle, mais juste la réalisation et la concrétisation d’une dizaine d’années de passion, de partages, de rencontres et d’émotions. Dans le maxi, qui sortira prochainement, Dadee partagera ce qu’il a longtemps renfermé en lui. PARAMOUR sera autant une déclamation, du slam, des chansons à textes mais aussi un bel ensemble de mélodie.Très explicitement, PARAMOUR a été fait par amour pour la musique. d'après les quelques titres qui ont déjà été mis en boite, il a troqué les gros sons du rock et autres son lourd avec lesquels il a été connu contre une autre facette plus posée et plus profonde. Dadee a également laissé le statut de bassiste pour se consacrer à la guitare. PARAMOUR peut également être défini comme un album de musique du monde. Il ne s’agit en rien de « World music » mais juste que le monde s’y retrouve. Des sons d’ici et d’ailleurs, à travers des instruments malgaches, des touches du pays, mais également des sonorités des îles et des techniques d’autres frontières, mais toujours au temps de la nouvelle technologie aussi.

    Après avoir prêté main forte et après avoir œuvré pour les autres, Dadee Andrianaivoson laisse ainsi ses propres empreintes à travers son maxi. Mais ce n’est que le début d’un nouveau voyage, ainsi bonne route sur le long chemin de la musique et de la culture !

    Anja RALAIARIJAONA

  • Les "Ré" du DO(s) Mi(s) FAce au SOL

    Révolution, Rénovations, Résolutions... autant de « Ré » que je Réclame jusqu'au jour où mon Do(s) se couchera au Sol


    La révolution mentale!!! telle est l'un des objectifs que je pronne pour tous mes semblables (l'être humain doté d'un corps, d'un coeur et d'une âme). De quelle que frontière qu'ils soient, de quelle que philosophie qu'ils tiennent. Mais malgré toute ma volonté, je ne changerai pas le monde en un jour (ni peut être même, un jour, pourrai-je vraiment changer ce monde) mais a travers me visions, mes idées, mes délires, mes folies, puisse certaines âmes trouver une infime partie d'espoir de retrouver une beauté perdue! Oui, la révolution mentale, qui prendra le chemin d'un monde unique, d'une vision meilleure, d'un avenir meilleur, avec de meilleurs Hommes. Car aujourd'hui, l'Homme a perdu de sa valeur morale, de sa valeur humaine. Aujourd'hui, « on » est capable de penser, de juger, d'agir comme jamais on ne l'aurait fait face à notre prochain, a notre entourage, a notre monde, a nos rues, a nos maisons, à nos bien, a nous même … je ne sais que dire si ce n'est … Révolutionons cette manière de penser.
    Rénovation de ce monde, ou si c'est trop demander une nouvelle fois, au moins, celle de mon pays. Celle de sa culture, celle de ses valeurs. Mon pays est un bien vieux pays, qui dans son passé, fait ma fierté, qui dans son présent me fait gerber, et dans son futur me fait douter. Mais je ne baisse pas les bras … Non, je n'abandonne pas car dans un coin de mon Moi, je sais que j'y crois. Et celà grâce à d'autres qui comme moi, sont aussi convaincus, que ce pays à aux fond de ses visceres, des valeurs à partager, mais qu'ils nous reste tout juste (bien facile à dire) à mettre de nouveau au grand jour...
    « Résollutions » doivent ainsi êtres prises. Aussi, Je, Moi, Mon, Ma, Mes, Mine, Me, Myself and And I, nous engageons à faire que la quette de cette nouvelle conception d'un futur meilleur soit et restera le principal essence qui nous ferons lever tous les matins, et sur lequel nous nous coucherons le soir. Rejoingnez-nous, et ensemble, NOUS TOUS , nous REussirons...

  • Lethal In Live , Peut mieux faire...

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    « Metal in life, Lethal in Live ». Telle a été l'intiltulé du concert qui s'est tenu au théâtre municipal Isotry samedi dernier. Un événement, qui d'après ces quelques mots, devait promettre. Quatre groupes à l'affiche, Sahedena, Eternely, Mania et Iniah. Quelques noms déjà connus, mais avec de nouveaux éléments et une nouvelle formation quand même.

    Depuis que rock est rock à Madagascar, les groupes et le public devaient très souvent, pour ne pas dire tout le temps, faire face et supporter les imperfections sonores. Samedi, le rock n'a donc pas failli à sa réputation. Dès le départ, la fausse note a été marquée par un retard considérable. Devant commencer a 14h30, le concert a accusé une bonne heure de retard. Et , comme les groupes ont mis autant de temps à monter sur scene, on s'attandait au moins à du bon son. Ce qui n'en était rien. A 15h35, le 1er groupe fait son apparition, mais semble -t-il, c'est encore l'heure de la balance, test de guitare à gauche, essai des effets à droite, coup de baguettes par-ci par là... une bonne quinzaine de minutes , avant que les premières vrai notes d'un vrai morceau ne retentissent.

    Mais là encore, entre chaque titre, un appel au micro « retour batterie s'il vous plait », « montez le son de la guitare », , « reglez le son de la basse », « les riffs sont inaudibles », le micro du lead vocal n'est pas des meilleurs... et ainsi de suite.

    Jusque là, on aurait pu croire que le 1er groupe aura donc été un cobaye pour le chek sound. Mais , comme à chaque fois également, changement de groupe équivaut à changement de son, et de réglage. 10 minutes de plus pour installer les nouvelles guitares, regler le son, se mettre bien en position. Ça démarre plutot bien pour cette deuxième formation, mais dame imperfection n'est jamais bien loin. Voilà l'ampli de l'une des guitares qui lache, que des hommes, en combinaison, et avec une lampe torche parcours la scene, on ne sait trop pour quoi, pour qui, pour aller où... au beau milieu d'un morceau, la fiche d'une des guitares se débranche, et voilà un jeune homme qui continue à jouer ses notes, comme si de rien n'était, ne se rendant compte de rien... Bref, ç'aurait pu faire le best off d'une vidéo gag. Les autres groupes ont eu , eux aussi leurs lots de réglages de sons, et quelques petites retouches à gauches et à droites, des minutes interminables à trouver le bon son. entre les larsens, les amplis qui lachent, les guitares quasiment inaudibles au moment des riffs et des solos, l'énervement a bien eu le temps de s'installer aussi!!!! et dans tout cela, bien évidemment, les lumières médiocres et presques inutiles.

    Le rock, particulièrement le métal, est une musique marginélisée, et très souvent montrée du doigt, et ce , pour diverses raisons. Mais quand les prestations ressemblent le plus souvent à cela, il y a vraiment de quoi. Alors, « Lethal in Live » a été une occasion de dire que le métal n'est pas mort, mais a juste fait silence. De notre coté, on aurait préféré un silence plus constructif, mais au lieu de cela, les imperfections se sont cumulées. Alors oui, le métal n'est pas mort, mais il survit, et pire, il ne s'est jamais amélioré depuis. Franchement, après tant d'années, la mention serait:«Décevant, Peut mieux faire »

  • Organisateurs evenementiels

     

    Comme un herboriste n'est pas un pharmacien, un chauffeur ne peut pas s'improviser pilote d'avion. Il en est de même pour les autres domaines. Comme « chaque chose a sa place » à chacun son métier également.

    Le monde entreuprenarial est un monde très compliqué, nul ne pourrait affirmer le contraire. Organiser un événement, c'est ce qu'il y a de plus difficile à cerner. Pire quand il y a des artistes en question. Mais il y a des personnes que l'on appelle « ornaginsateurs d'événements », qui ont des agences spécialisées et professionnelles qui prennent en main ce volet . Ne se déclarent pas organisateurs événementiels tous ceux qui ont un bureau, quelques paperasses, une imprimante d'affiche A3. De même n'est pas une sono, celui qui a un clavier, un ampli et 2 façades!

    Récemment s'est tenu un évènement qui, dans son concept devait être une grende première et un grand évènement. Mais il n'en était rien finalement, et pour cause, cette négligence de la partie logistique et organisationnelle du projet.

    Une dizaine de stands ont été dressés, tenus pour la plupart, par des organismes internationaux ou des ONG de renom, ou encore d'autres acteurs économiques et écologiques nationaux. Certes, ce fut un beau panel de noms, mais l'événement a manqué à sa renom! La scene improvisée au mileu d'une cour, instruments incomplets, amplification à moitié installée, sonorisation qui laisse à désirer, régie mal organisée, bref tout un tas de détails qui ont fait de ces journées , des journées mémorables de bêtises et de mal organisation.

    A trop vouloir grignoter sur ceci et cela, voilà que cela fait de l'ombre à tout l'événement. Malgré le fait que ce soit une bonne initiative, l'amateurisme de l'organisation a terni son image. La leçon qui peut en être tirée, c'est qu'il y a des gens qui sont fait pour chercher et tenir leur stand et il y des tecnhiciens qui sont fait pour organiser, coordoner, régir et veiller au bon déroulement de ces événements. Alors, à chacun son rôle car à trop vouloir jouer au médecin , l'on fini par tuer les patients et attirer le mépris et la haine de leurs familles!!!

  • L'Imby, avance lentement mais sûrement...

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    On peut ne pas aimer le rock, mais on ne peut pas l'ignorer, ou du moins apprendre a l'écouter. C'est le but d'une nouvelle formation qui a vue le jour il y a de cela quelques mois. “Apprendre aux gens à aimer la musique, à travers le rock”, c'est en ces mots que s'est exprimé Jérémia, Lead Guitare du groupe L'IMBY. Un nom peu commun, mais à retenir.

     

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    L'IMBY, avec Toky au micro, Jedith au clavier, Matsoutsou à la batterie, Rado pour manier la guitare bass, Jérémia , lead solo et rythmique, et une autre guitare rythmique vient orner l'ensemble, avec Dadazaka. C'est un groupe qui s'est formé il y a quelques années qui évolue dans un genre, encore peu commun a Madagascar: Le Power metal. Une sonorité proche de la musique de Helloween, et du style vocal de Bruce Dickinson de Iron Maiden (Pour les références). Bien que se connaissant depuis des années, la formation n'a fait jusque là que travailler leur musique dans les studios. Elle n'a entamée la prise de son que vers le début de cette année. Depuis le mois de juin, le groupe a sorti 3 titres “Fahafahana” peu avant la fête nationale, pour marquer sa volonté de faire connaître son opinion sur les relations que devraient avoir les Malgaches, et leur rappeler également que la victoire de la liberté doit profiter a tout le monde. Coté musicale, dès ses premières notes, la guitare donne son ton. Très rythmée, la batterie met également l'oreille a l'épreuve. Riche en technique et en créativité, "Fahafahana" deçoit cependant quelque peu coté prestation vocale. Pour une musique dite dure, la sonorité vocale décale un peu de la musique. L'ensemble n'est certes pas désagréable, car c'est un titre plus joué, que chanté. Quelques semaines plus tard "vintsy" est sorti. Un titre qui commence calmement sous les notes du clavier, puis progressivement rentre dans le jeu d'échanges et de relais d'instrumental. C'est un morceau qui définit surtout cette capacité de relayer ou de mélanger harmonieusement calme et rythme.

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    Aujourd'hui , le groupe sort "ilay sangany", ce sont là, trois titres qui divergent, mais qui restent fidèles à la définition donnée par les membres du groupe, et montrent les capacités techniques des musiciens, ainsi que la volonté du jeune Toky à se diversifier dans les genres. <!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom: 0.21cm } -->

    Le projet de sortir un album est déjà en cours, mais le travail reste d'une longue halaine. Le groupe attend également d'être bien rodé, avant de s'aventurer sur de grandes scenes , mais prône déjà quelques petites apparitions dans des petites salles.

    Avec une musique très mélodique, parfois agressive, mais au final agréablement harmonieux, la musique du groupe s'apprend effectivement à être écoutée. Le but de la formation est d'ailleurs de vulgariser ce genre. De ne plus se limiter à un public averti et de casser cette image “renfermée et privée” du métal.