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Et patati et patata - Page 11

  • Montaigu et Capulet

    Il y a quelques années, j'ai fait la connaissance d'un gars. Il était beau, intelligent, gentil, attentionné, marrant, et tout ce qu'on veut! Et à ce que j'ai pu comprendre c'est une personne de bonne famille. On a sympathisé, puis un peu plus... plus d'affinité. Plus les jours passaient, plus on s'est rapproché, et je commençai à me dire qu'il y avait quelque chose qui clochait. Ça ne pouvait pas être vrai, c'était un peu trop parfait.

    J'ai alors commencé à me poser des questions et avoir quelques doutes: il était peut-être marié. Ou du moins il avait quelqu'un dans sa vie? Quelques jours après, j'ai eu la réponse à ma première question. Il m'a emmené chez lui (NDLR: dans la maison de ses parents) et je découvre que non, il n'est apparemment pas en couple.

    Je me suis alors posée une autre question: il va partir alors? Quelques temps après, voilà qu'on aborde la question: il a fini ses études, il reprend les affaires de ses parents, et m'emmène sur un chantier: celui de sa future boite! Donc, non, il ne va pas non plus partir.

    J'me suis alors dite: c'est vraiment pas possible. Alors , peut-être qu'il est plus âgé que moi, enfin, beaucoup PLUS AGE? Et une fois, nous avons parlé de la famille. Et je découvre que non, pas tant que ça! C'est l'ainé de 3 enfants, nous avons un écart de 5 ans, Maximum . Ce qui n'est pas aussi flagrant et aussi grand.

    Qu'est ce qui n'allait donc pas? Plus le temps avançait, plus cette question m'obsédais. Et j'ai fini par me dire: et si finalement, c'est carrément notre relation qui n'allait pas? Et si c'était juste moi qui me faisais un film sur ce que nous partagions? … Et pourtant, à en croire nos conversations, nos journées, nos rires et nos moments passés ensemble, ce ne pouvait être le cas.

    Au bout, j'ai fini par me dire que je faisais une psychose. J'ai donc décidé d'arrêter de fouiner , et de vivre notre relation comme elle venait. D'ailleurs pourquoi n'aurais-je pas droit à une « belle histoire » , aussi incroyable puisse-t-elle être.

    À peine ai-je pris cette décision donc, que je passe une belle journée avec mon Jules. Il m'a raconté son calvaire de la veille, qu'il n'était pas au top de sa forme, et qu'il avait des problèmes familiaux à régler. En bonne copine que je suis, je lui ai conseillé de rentrer, et de prendre tout le temps qu'il lui fallait pour tout arranger.

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    Voilà comment j'en suis arrivée à sortir avec des amis. « une soirée potes » Devant un bon plat, dans un bon resto, en de bonne compagnie. Dans la place, le gérant a décidé de mettre la télé sur la chaine qui passait les infos. Fourchette en main, bouche bée , Mes yeux se sont écarquillés quand CE sujet est passé. Excitée par l'étonnement, je n'ai pas pu m'empêcher de poser la question: qu'est ce que mon gars fout à la télé? Qu'est – il arrivé? Ou que va-t-il se passer? D'un sourire malicieux, une amie a sortie: « mais c'est le fils des Montaigu!!! hier, ils se sont fait attaqués! »

    Je n'ai pas réalisé sur le coup, et j'ai pouffé de rire, mais en une fraction de seconde , mon château de carte s'est écroulé!

    Le fils des Montaigu? Et moi qui suis la Fille des Capulet!!!??? qu'adviendra-t-il de ce que nous avons jusqu'ici partagé. Savait-il au moins que nous étions les pires ennemis? Enfin, que nos familles se sont jurées rivalité à vie?

    Depuis, je n'ai plus su comment lui parler. Je ne savais pas quand, comment où? Et aussi, si je devais lui annoncer, que désormais, ce ne serait plus possible, car nous étions … politiquement incompatible !!!

    Incompatibilité dans une relation , ce n'est pas un fait nouveau. Depuis la nuit des temps, depuis que les camps, les dynasties et autres classifications existent, ces mauvaises combinaisons de couples existent.

    Et comme dans l'histoire de Shakespeare, la finalité reste la même: la mort. Certes, pas forcément dans son sens propre, mais il est clair qu'il y a toujours quelque chose qui disparait. Il se peut que ce soit l'espoir, il se peut que se soit la joie de vivre, le rêve, la confiance en soi, et parfois, la vie . C'est peut-être dingue, mais c'est possible. Pour notre part, l'espoir a commencé a me fuir, puis mon amour a pris le large, se transformant en affection, prenant ensuite la couleur d'une simple amitié et pour finir en simple souvenir!!!

    Ce fut la mort d'une histoire qui aurait pu mieux finir

     

    JKS

    septembre 2009

  • mizzzaaammiii

    Je revis après ma mort

    Des jours, des mois et des années après le terrible déluge de ma vie, me revoici, finalement capable de toucher ouvertement quelques mots sur mon passé. Aujourd'hui, je renais de mes cendres, et à chaque « bonjour » « salut » un petit sourire, ou juste un regard perdu, venant de vous ... je me sens renaitre! Oui, cela peut paraître tellement rien, et pourtant c'est tellement tout!

    Aujourd'hui, je vous adresse toutes mes excuses. Milles pardon d'avoir osé choisir « un » parmi un millier. Pardon d'avoir osé ignorer vos mots gentils, vos regards doux et vos gestes amicaux. Pardon pour la façon dont j'ai expressément oublié vos événements heureux, comme malheureux. Aujourd'hui je m'ouvre à vous, en avouant que ce fut les pires moments de ma vie, de me voir si impuissante face à tant d'injustice, tant de répression et tant d'humiliation.

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    Aujourd'hui, je me rends compte que j'ai raté une parcelle de ma vie. En vous perdant, j'ai perdu une partie de moi. Je n'étais plus qu'une morte parmi tous les vivants, je mourais intérieurement, à petit feu. Tout ce qui faisait de moi ce « MOI » a disparu. Jusqu'au jour ou le feu a fini par brûler mon for intérieur et m'a réveillée. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase m'a également remis dans le monde des vivants et m'a sortie de ma mort.

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    Aujourd'hui, ma bouffée d'oxygène vient à moi tous les jours, lorsque je vous vois, que vous me saluez, que vous me souriez, que vous m'appelez! Et même , j'aime que vous me criez dessus, que vous m'insultez (pas trop quand même), que vous m'engueulez, mais qu'après nous rions ensemble. Car grâce à tout cela, je sais au moins qu'il y a quelqu'un qui pense à moi, et qui se soucie de mon sort. Je sais et je sens que vous êtes aussi là pour moi. Merci d'être ces amis là pour moi, et en retour, sachez que je vous aimerai, je vous aime et je vous ai toujours aimé, malgré mon silence et ma distance dans le passé!

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    A vous, amis, famille, et proches: LOVE!

    Toute seule je suis quelqu'un, mais sans vous je ne suis rien!

  • La faute à qui?

     

    Il y a toujours un coupable, un fautif dans la vie. Dans une affaire de meurtre, dans un accident, dans un travail non fini... et le genre humain est le meilleur pour traquer ce responsable. Et quand cette histoire est la suivante, qui blamer?

     

    coupable.jpgIl est arrivé que nous nous rencontrions. Que tu aies posé le regard sur moi, que j'ai répondu à tes sourires. Il est ensuite arrivé que tu t'approches, que tu me courtises et que tu m'aies fait des avances. Il s'en est suivi que j'ai pris le même bateau. Les jours ont suivi, les mois sont passés,les années se sont cumulées. Et j'en suis arrivée au point ou je ne peux plus me passer de toi.

     

    Nous avons partagé des moments sans pareils. Nous avons ris, nous avons (presques) pleurés, nous en voulions au monde entier de ne pas nous laisser notre liberté. Nous en voulions au passé , nous en voulions à « ces autres » qui nous faisaient de l'ombre, bref, nous nous sommes construits notre monde.

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    Mais il est ensuite arrivé que tu t'es détaché, que tu te fasses plus rare, que tu ne répondes pas à mes appels, et que tu m'inventes milles et une excuses. Et à côté, tes amis, mes amis, tes proches, et mes proches me parlent de toi: tu es mal . Tu vas mal. Tu as perdu ta joie de vivre, tu as perdu l'éclat qui brillait dans tes yeux. Et moi, à côté, j'ai perdu l'envie de voir ailleurs, de faire autre chose. Tout me ramenait à toi, alors que tu n'étais plus là.

     

     

     

    La faute à qui?

    À toi, pour avoir osé prendre ma main?

    À moi , pour avoir pris le train?

    À elle, pour la vie que vous menez?

    À lui, qui fait que je suis toujours liée?

    Au passé, qui nous a raté?

    Au présent , qui me fait pleurer

    ou au futur, qui désormais me fait douter?

     

    JKS

    octobre 2008

     

  • Dur dur d'être CETTE femme


    Femme Journaliste - Femme seule?


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    « Il n'y a pas de sot métier », « le travail c'est la santé »,... autant d'arguments qui convaincront le commun des mortels (normalement constitué) de se lever tous les matins pour aller « au travail ».

    Certes, travailler est une manière d'exister, de faire partie de la société, mais dans certains cas, il vous coupe également de la société, de VOTRE société. Ce n'est ni un reproche envers ce qu'est mon métier, ni même une pensée malheureuse, mais juste un constat des faits.

    Être journaliste, il faut vraiment le vouloir pour le faire. Parce que déjà, avouons-le et arrêtons de nous faire des illusions, ce n'est pas grâce à ce métier que l'on espèrera faire fortune. Être journaliste relève d'un réel amour du métier (avis à ceux qui le méprisent et qui en donnent une image dément!! grrrrrr!!!). Être journaliste, c'est être patiente et passionnée. C'est avoir du temps, c'est être disponible, c'est être curieux, être à l'affut d'une moindre information. Et face à toutes les exigences du métier, être journaliste a ses conséquences.

    Pour une femme, c'est un style de vie que les hommes n'aimeront pas forcément. Pour eux, la femme est celle qui reste à la maison, qui s'occupe du foyer, des enfants, … et de lui bien évidemment. Mais pour les esprits plus évolués, la femme peut (et/ou doit) travailler, mais plutôt : être commerciale, être professeur, être banquière, être bureaucrate, au mieux être à la tête d'une boîte! En somme, avoir un travail dans lequel, ils pourront toujours cerner, (inconsciemment) nos activités. Alors qu'une journaliste, c'est une femme de tête, une femme intellect, une femme libre, aussi bien de pensée que d'activité, autonome, disponible et toujours en déplacement. C'est une femme qui pourrait même se suffire à elle – même. Situation que les hommes supportent mal en général. Et plus la femme sera passionnée, plus les écarts vont se creuser.

    C'est peut-être pour cette raison, que de plus en plus de femmes (réellement passionnées par le métier) se retrouvent seules aujourd'hui. Ce n'est guère une affirmation gratuite, ni même une conclusion hâtive, mais un simple constat. Et croyez-moi, j'en connais. Pour le grand malheur des foyers seul une poignée de main parmi les hommes pourront nous supporter, et encore, faut-il qu'ils soient eux-mêmes dans le métier, ou avoir des activités rattachées ou au mieux et pour notre plus grand plaisir, il faudrait qu'ils soient les plus tolérants, les plus compréhensifs et des plus complices!!!


    Être journaliste, aimez d'abord le métier. Puis réfléchissez-y à deux fois. Car ce pourrait être un choix professionnel lourd de conséquences dans la vie personnelles.


    JKS

    17 juillet 2009

  • Fruit défendu

    Il est vrai que tu as été une des plus belles choses qui me soient arrivées. Il est également vrai que longtemps tu seras gravé. Et Nombreuses en sont les raisons:

    Je me croyais à l'abri de tout danger. Je pensais « c'est rien, c'est beau, et ça va passer ». Alors, j'ai tenté de me convaincre que j'étais forte. Et oui, je l'étais, mais je ne le suis plus. A trop vouloir jouer avec le feu, on fini par ce bruler. Et comme on dit, les conséquences ne viennent qu'après.

    D'accord on a essayé, on a joué, on a fait semblant, et puis finalement, le tout a changé . Je ne blâme que moi, rassures-toi, je ne t'en veux pas. On a passé un accord, c'est moi qui aies enfreint la loi, et qui suis passée au-delà. Mais il n'en demeure pas moins que les raisons viennent de toi. Je ne suis pas née de la dernière pluie, pour dire que j'ai bu toutes tes paroles, mais quelques goutes me sont tout de même parvenues. J'ai quitté le collège il y a longtemps également, ce n'est donc pas avec des yeux d'adolescente que je te regardais agir devant moi. Mais il n'empêche que j'admirai ta façon de te comporter avec moi.

    Et justement, je t'en veux pour tout ce que tu n'as pas dit, et que j'avais compris. Pour tout ce que tu n'as pas fait, et que j'ai pourtant appris. Ce n'est ni de la bouche des autres, ni des rumeurs qui circulaient. Non, tout m'a été révélé par TOI. Le TOI qui me parle inconsciemment, le TOI qui me souris sans le vouloir, le TOI qui prend soin de moi, sans l'avouer, le TOI qui tient à moi et qui le nie si bien. C'est pour toutes ses raisons, qui font qu'aujourd'hui je suis à terre.

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    J'ai poursuivi le jeu, abattue toutes mes cartes, mais je me devais d'y mettre fin. Pourquoi me diras-tu? Justement parce que c'était toi, et que c'était moi. C'était ce NOUS qui n'allait jamais l'être qui m'a poussée à tout arrêter.

    J'ai joué, je me suis brûlée. Je me croyais forte, je me suis blessée. Je pensais être à l'abri, j'ai fini par t'aimer. Et non pas que tu aies été une erreure dans ma vie, mais le « fruit défendu » auquel je n'aurai jamais du toucher.



    JKS

    Octobre 2008